Avant la découverte de la vitamine B12 en 1948, aucun exemple n’atteste la validité nutritionnelle des alimentations végétales, au contraire.
Il est extrêmement difficile de déterminer l’alimentation exacte des pionniers. Restent leurs échecs. Maurice Quai, surnommé « Agamemnon », et Lucile Franque n’ont pas survécu plus de trois ans [1]. Le consortium socialiste d’Alcott House a si rapidement périclité qu’il n’a pas même participé à la fondation de l’association ovo-lacto-végétarienne britannique en 1847 [2]. Bien avant la découverte de la vitamine B12 (1948), les symptômes d’une carence en vitamine B12 ont été décrits en France au xixe siècle :
« […] le légumisme exagéré anémie le système nerveux : les végétariens exclusifs, remarque avec raison Gaëtan Delaunay, finissent presque tous par devenir spirites » (Ernest Monin, L’Hygiène de l’estomac, 1895, cité dans Tristan Grellet, « Du légumisme au véganisme », 2014).
Les médecins français avaient beau se moquer des éventuelles aspirations mystiques des légumistes du xixe siècle, leur caricature médicale n’en est pas moins réaliste quant aux symptômes neurologiques et hématologiques imputables à la carence en vitamine B12 (anémie et troubles du système nerveux). À la même époque, les adventistes du septième jour mettaient leurs adeptes en garde contre l’opprobre consécutif aux conséquences de l’application radicale de l’alimentation paradisienne à laquelle tous aspiraient :
« L’abstinence de lait, d’œufs et de beurre pratiquée par certains [adventistes] n’a pas permis de satisfaire les besoins nutritifs du système, et les a conduits à devenir faibles et incapables de travailler. En conséquence de quoi notre réforme sanitaire a été contestée » (Ellen Gould White, Testimonies for the church, vol. IX, p. 161-162).
« Le jour viendra où nous pourrons rejeter certains des produits que nous consommons actuellement, tels que le lait et la crème, ou les œufs, mais mon conseil est que vous ne devez pas vous mettre en difficulté prématurément, et vous infliger la mort ainsi » (Ellen Gould White, « Lettre no K 37 », 1901).
La fondation de la Société végane britannique en 1944 produisit de nombreux cas de carences désastreuses. Malgré l’existence du remède et le signalement de plusieurs cas à partir de 1953 [3], le rédacteur en chef du magazine a longtemps caché la vérité :
« Nous croyons que l’alimentation végane est la véritable alimentation de l’espèce humaine, celle pour laquelle l’homme a été conçu et qui lui permet d’accéder à sa relation naturelle avec le reste du vivant. Nous ne croyons donc pas que l’alimentation végane puisse être déficiente en quoi que ce soit. Étant donné que les structures des humains, de la nature et de l’univers sont fondées sur l’ordre moral, la validité éthique de l’alimentation végane ne se contente pas de satisfaire les besoins nutritionnels humains, elle les garantit sous leur forme la plus compatible avec le développement de sa nature supérieure » (John Heron, « Veganism and vitamin B12 », The Vegan, été 1955).
On peut sincèrement s’interroger sur les motivations d’une telle déclaration : sur la page d’en face, John Heron, rédacteur en chef du magazine de la Société végane britannique, faisait la publicité pour un produit commercialisé par sa propre entreprise (John H. Heron Ltd), aux vertus prétendument neurologiques (sans vitamine B12 aucune). Difficile de penser que la main tremblante n’évoque pas intentionnellement les symptômes neurologiques qu’éprouvaient déjà nombre de véganes.
Le conflit d’intérêt est donc potentiellement doublé d’une escroquerie propre à mettre la santé des personnes en danger, car, malgré l’information très précise au sujet de la vitamine B12 dont il avait connaissance, John Heron continua longtemps de proférer des spéculations infondées (en tant que représentant de la Société végane britannique), et dont l’effet ne pouvait que maintenir une clientèle sous symptômes neurologiques :
« Nous pouvons raisonnablement avancer que les véganes, comme tous les animaux végétariens stricts qui ne consomment aucun produit d’origine animale, obtiennent la majorité de leur vitamine B12 à partir des micro-organismes qui la synthétisent dans les intestins. Nous ne recommandons donc pas l’usage de vitamine B12 concentrée, mais plutôt l’adaptation progressive du corps, afin qu’il puisse pourvoir à ses propres besoins en vitamine B12, de manière automatique et spontanée » (John Heron, « A note on vitamin B12 », « Veganism », dans Souvenir of the XVth World Vegetarian Congress, India, 1957).
Ces sophismes n’ont pas convaincu Frank Wokes, un végane brillant qui publiait des études sur les effets d’une alimentation végétale non complémentée dans les meilleures revues scientifiques spécialisées [4]. Le magazine de la Société végane britannique a entretenu un trop long silence à ce sujet pour n’être pas légitimement suspecté d’obstruction. Faute de bonnes volontés, l’association s’était retrouvée aux mains de John Heron. La structure avait été ébranlée par le décès soudain de son président, Frank K. Mayo, en avril 1951, ainsi que par celui de la commissionnaire, Amy Little. La même année, l’éditrice du magazine de l’association prit congé afin de s’occuper de son nourrisson mal en point [5]. John Heron occupa la position de rédacteur en chef à partir de 1953, avant de prendre la présidence en 1956.
Le représentant de la Société végane britannique a longtemps spéculé sur les prétendus apports en vitamine B12 de la flore intestinale, nourrie au cresson, aux algues et avec son produit phare : le « Froment ». Parallèlement, l’entreprise végane Plant Milk (Plamil) était en gestation. Ses avancées techniques faisaient l’objet de rapports réguliers dans la revue de l’association. Discrètement mais régulièrement, l’enrichissement en vitamine B12 du lait végétal en projet faisait donc l’objet d’une mention. La vitamine B12 fait également son apparition dans certains produits au sein des pages publicitaires de la revue. Barmene a certainement sauvé bien des vies.
Il fallut attendre un changement de présidence pour que Frey Ellis, un hématologiste distingué, puisse publiquement reconnaître la nécessité absolue d’une complémentation en vitamine B12, et que les nombreux dégâts inutilement provoqués par une idéologie aveugle soient enfin dénoncés :
« Lorsque la Société végane britannique fut fondée en 1944, de nombreux membres essayèrent de rendre l’alimentation végétale aussi adéquate que possible, et plus particulièrement ceux qui avaient des compétences en nutrition. Ils semblèrent parvenir à leur fin, puisque aucun effet négatif ne fut observé pendant quelques années, mais les signes de carence alimentaire finirent par apparaître. À l’instar des adventistes du septième jour végétaliens, cinquante ans auparavant, les véganes trouvèrent que la carence pouvait être progressivement corrigée en recommençant à consommer des produits laitiers, et plus particulièrement du lait de vache. Les analyses cliniques ont mis en évidence la faiblesse des taux de vitamine B12 dans le sang, suggérant une carence alors que cette vitamine venait tout juste d’être découverte (1948, Dr Lester Smith Glaxo Laboratories). À en juger par les conséquences sur le système nerveux, les taux de vitamine B12 sériques les plus bas correspondaient aux carences les plus graves, tandis qu’une consommation de lait et d’autres sources de cette vitamine, telles que les œufs et le fromage, les faisait remonter. Plus récemment, les carences en vitamine B12 chez les véganes ont été corrigées en leur donnant des aliments véganes qui contiennent cette vitamine.
[…]
La croissance moyenne des enfants atteint environ 90 % du standard britannique (calculé sur un échantillon de 1 000 enfants par le Dr Widdowson à Cambridge), la différence n’est donc pas significative. Toutefois, des changements dans les systèmes nerveux périphérique et central sont apparus, indiquant une carence de l’acide aminé méthionine [le recul scientifique permet aujourd’hui d’y associer la carence en vitamine B12] » (Frey Ellis et al., « Modern veganism », The Vegan, hiver 1965, p. 27 et 29).
À la lecture des informations disponibles en 1955, cette déclaration de 1965 n’est qu’un doux euphémisme :
« Les symptômes les plus fréquents sont buccaux. La langue irritée est particulièrement commune. Ces symptômes oraux sont généralement résorbés au terme d’un ou deux mois. La paresthésie [fourmillements, picotements, engourdissements, etc.] est également très commune. Elle se développe plus lentement et persiste beaucoup plus longtemps. L’aménorrhée et d’autres perturbations des cycles menstruels ont été observées chez 8 femmes sur 22, âgées de 15 à 45 ans. […] Les symptômes neurologiques étaient communs parmi les véganes, mais leur nature subjective rend leur mesure difficile, notamment lorsqu’il s’agit d’évaluer leur développement avec précision.
Environ 20 % des sujets se plaignaient de douleurs dans le dos et de la colonne vertébrale. Certains d’entre eux avaient une raideur dorsale du type spondylarthrite ankylosante, tellement caractéristique qu’elle fut intitulée “le dos végane”. Trois décès sont survenus, tous parmi les véganes de longue date. L’un des décès était toutefois imputable à un cancer dont la présence était préexistante à l’adoption de l’alimentation végétale. Les deux autres décès étaient associés à une démence » (Wokes F et al., Human Dietary Defficiency of Vitamin B12, Am J Clin Nutr. 1955 Sep-Oct;3(5):375-82).
Ces véganes auraient pu vivre en bonne santé, car le remède était parfaitement connu dès 1948. Il suffisait de recommander la complémentation en vitamine B12 d’origine bactérienne. Toutes les personnes qui ont éprouvé ces pathologies extrêmement pénibles ont surtout été victimes de la malhonnêteté intellectuelle et de l’aveuglement idéologique.
Frank Wokes possédait des compétences avancées en nutrition humaine. Sa position de directeur des laboratoires de recherche de l’entreprise Ovaltine l’avait déjà amené à mettre au point certains laits infantiles à usage médical. C’est à lui que reviennent l’initiative et le courage de nombreux projets fondateurs comme Plant Milk (Plamil), le Centre de recherche sur la nutrition végétarienne et la revue Plant Foods for human nutrition.
Au terme d’une centaine d’années d’essais industriels incertains, les procédures américaines de réglementation des laits maternisés aboutirent à un consensus sur une composition nutritionnelle type [6]. Un grand nombre de nourrissons avaient effectivement fait les frais de préparations insuffisantes en vitamine C (scorbut), en vitamine D et en phosphate de calcium (rachitisme), ainsi qu’en iode pour les laits végétaux hypoallergéniques (goitre), en vitamine B6 et désormais en vitamine B12 pour les véganes.
Enfin enrichis de manière adéquate, les laits maternisés hypoallergéniques sur base végétale (validés en milieu hospitalier) ont tout aussi bien servi de point de départ comme complément alimentaire pour les véganes adultes. De leur côté, les adventistes du septième jour américains commercialisaient déjà un équivalent, en plus d’une gamme importante de substituts de saucisses et de viandes végétales en tout genre, parfois enrichies en vitamine B12.
Il était trop tôt pour crier victoire, car il fallait encore que les institutions reprennent le message de santé publique. Cela permet d’informer les professionnels de la santé et les populations concernées tout à la fois. C’est pourquoi la Société végane française a obtenu que la complémentation en vitamine B12 soit enfin recommandée aux populations concernées par le Programme national nutrition santé français (PNNS). Les militants doivent se servir de cet outil afin de protéger les personnes qu’ils informent sur l’exploitation animale et sur les solutions qui permettent d’y mettre fin : les alimentations végétales.
Personne ne doit jamais compter sur les réserves hépatiques en vitamine B12. De très nombreux témoignages de carence ont été recueillis au terme de quelques mois de végétalisme, et parfois bien avant d’évincer tous les produits d’origine animale. Cela s’explique par la stratégie de sensibilisation et de conversion progressive de l’alimentation que les associations végétariennes ont développée, tant en France qu’à l’étranger. La consommation des produits d’origine animale des personnes sensibilisées s’amenuise donc au fil du temps, jusqu’à ne plus représenter une source suffisante en vitamine B12. Beaucoup développent des symptômes neurologiques et hématologiques, mais d’autres bénéficient d’une excellente réabsorption entéro-hépatique (réabsorption intestinale de la B12 excrétée dans la bile) qui, même si le mouvement perpétuel n’existe pas, a pour conséquence de prévenir le développement des symptômes apparents. Cela a un effet doublement pervers :
- Même en l’absence de symptôme apparent, l’insuffisance chronique de vitamine B12 provoque l’élévation du niveau d’homocystéine dans le sang, qui entraîne également l’augmentation significative du risque de mortalité, toutes causes confondues (avec une spécificité pour les décès soudains de type AVC, thrombose, crise cardiaque, ainsi que des effets irréversibles chez les enfants ou lors des projets de grossesse).
- L’absence de symptôme apparent a un fort impact psychologique sur les personnes concernées. Ignorant le danger qui les guette, leur cas personnel leur paraît généralisable. Il n’en faut pas davantage pour convaincre quelques collègues mal informés, des militants sincères de la libération animale qui, bien à tort, considèrent trop facilement la nécessaire complémentation en vitamine B12 comme un obstacle au développement du mouvement.
Les meilleures intentions du monde ne changeront rien au fait que seule la découverte de la vitamine B12 a rendu le véganisme techniquement possible. La disponibilité de ce nutriment est ce qui permet enfin au mouvement tout entier de se développer. La tentation de cacher cette information sous le tapis est grande, mais elle est indigne de toute revendication éthique et clairement contre-productive : des véganes en mauvaise santé ne peuvent faire aucun bien aux animaux.
Un relâchement d’attention est survenu à la suite d’un certain nombre de publications erronées dans les années 1980, dont la plus préjudiciable appartient à Victor Herbert, connu pour ses positions démesurément opposées au véganisme : « les alimentations véganes sont mortelles » [7]. Rappelons, à toutes fins utiles, que les statistiques ont très largement réfuté cette assertion, puisque l’espérance de vie des véganes mesurée (études comparatives de mortalité) est égale à celle que la plus performante des alimentations conventionnelles peut promettre : à condition de se complémenter en vitamine B12, bien entendu. Paradoxalement repris par un chercheur hostile, le mythe des légumes comme source de vitamine B12 a connu un renouveau sans précédent, d’autant plus préjudiciable aux populations concernées que des auteurs véganes l’ont naïvement adopté. Pour ne rien arranger, des entreprises commerciales au nez creux répondent aux fantasmes d’une source de vitamine B12 aux apparences naturelles. Ces produits à plus forte valeur ajoutée, tels que la spiruline, le nori ou les extracteurs de jus et les graines germées, ne permettent, en réalité, ni de prévenir ni de guérir une carence en vitamine B12 (critère de base) conformément à la littérature scientifique existante, et ainsi qu’en témoignent désormais de nombreuses personnes véganes malheureusement abusées.
Cette influence pénible s’amenuise progressivement depuis que Stephen Walsh a réuni la communauté scientifique végane internationale autour d’une position de consensus : Ce que tout végane doit savoir sur la vitamine B12 (2001). Le travail de diffusion est primordial pour le véganisme. Dans les pas de Frank Wokes, sans le savoir, Stephen Walsh a également mis au point un complément alimentaire pour la Société végane britannique : la VEG1. Sa composition est très semblable aux premiers laits infantiles mis au point par l’entreprise Plant Milk (qui ne sont plus fabriqués). Les compléments de vitamine B12 les moins chers que l’on trouve sur Internet peuvent garantir les besoins d’une personne adulte pour moins de 3 $ par an aux États-Unis, et moins de 3 € en France (frais de port compris, février 2015).
La bonne santé des populations véganes est importante pour les animaux. C’est la première des conditions à remplir. Or l’histoire nous enseigne que le véganisme n’a pu se développer qu’à partir de la découverte de la vitamine B12 en 1948. Une complémentation adéquate en vitamine B12 d’origine bactérienne permet aux humains de vivre en accord avec leur conscience, et de montrer l’exemple pour que l’humanité puisse cesser d’exploiter les animaux.
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NOTES
[1] La pureté des aspirations de Maurice Quai, élève rebelle de David, impressionna durablement Charles Nodier, qui ne tarira jamais d’éloges à son égard. Surnommé « Agamemnon », parce qu’il portait la barbe grecque, Quai devint le chef d’une secte artistique. Les membres de ce groupe éphémère étaient appelés les méditateurs et les dormeuses. Formée au Louvre dans les quartiers attribués à David, la secte trouva refuge dans l’ancien couvent de la Visitation Sainte-Marie (Chaillot), où la peinture fut abandonnée pour les tableaux vivants :
« […] ces artistes qui portaient l’habit phrygien, qui ne se nourrissaient que de végétaux, qui habitaient en commun et dont la vie pure et hospitalière était une vivante peinture de l’âge d’or » (Charles Nodier, Lettre de Charles Nodier à Charles Weiss [bibliothèque de Besançon, ms. no 1417], citée dans Léonce Pingaud, La Jeunesse de Charles Nodier : les Philadelphes, Imprimerie et lithographie Dodivers, 1914, p. 252 à 256).
Le groupe avait adopté une alimentation substantiellement végétale. Lucile Messageot mourut rapidement de consomption. Décrit par Étienne-Jean Delécluze comme étant devenu fou, Maurice Quai mourut également de consomption peu de temps après. Le terme consomption était utilisé à l’époque pour décrire un amaigrissement progressif, qui peut effectivement correspondre à l’affaiblissement généralisé et rapide d’une carence en vitamine B12.
Les cas de consomption décrits au cours des époques peuvent souvent être rétrospectivement attribués à la tuberculose. Il est donc difficile d’avoir une certitude. Le terme tuberculose ne fut réellement déterminé qu’en 1839, tandis que le diagnostic certain repose sur l’identification d’une mycobactérie spécifique découverte en 1882. Quelles que soient les causes exactes des décès de Maurice et de Lucile au tout début du xixe siècle, leurs apports en vitamine B12 n’étaient pas assurés par l’alimentation végétale qu’ils pratiquaient, amoindrissant les capacités de leur système immunitaire. La faiblesse des apports en vitamine B12 a depuis été associée à une plus forte prévalence de la tuberculose. Avec la promiscuité, la malnutrition est l’autre cause majeure du développement des formes actives de la tuberculose, dont le bacille a la particularité de pouvoir utiliser la vitamine B12 de son hôte. Que Maurice et Lucile aient ou n’aient pas développé une forme de tuberculose, leur alimentation dépourvue de vitamine B12 ne peut qu’avoir contribué à précipiter leur décès. Si elle n’en est peut-être pas la cause directe, la carence en vitamine B12 fait au moins partie de l’équation.
[2] Constantin Imbs, « Végétarisme = véganisme », Végane, 2010, no 1.
[3] Frank Wokes a fondé le Centre de recherche sur la nutrition végétarienne, et a constitué une commission scientifique au sein de la Société végane britannique, dont les conclusions n’ont pas été publiées par la direction :
« Une personne sur cinq a développé des symptômes de carence, et une sur quinze a éprouvé une carence grave. Dans la plupart des cas, l’administration de vitamine B12 a résorbé les symptômes » (Frank Wokes, « How much animal food do we need ? », XIIIe congrès de l’Union végétarienne internationale, 1953).
[4] Smith EL. In memoriam Frank Wokes. Plant Food Hum Nutr 1974;27(1-2):III. Frank Wokes est né végétarien en 1892 d’un père pharmacien. Il fut professeur au collège de pharmacie de Londres, puis fondateur des laboratoires de recherche Ovaltine, dans lesquels l’expérimentation animale était clairement exclue.
[6] Comittee on nutrition of the American Academy of Pediatrics. Proposed changes in food and drug administration regulations concerning formula products and vitamin-mineral dietary supplements for infants. Pediatrics 1967;40(5):916-22.
[7] Victor Herbert, « Vegan diets are lethal » (archive), Letter to the editor, New York Times, soumis le 2 mai 1999.